Si l'Angleterre le considère comme un monument des arts et des lettres, elle ne savait plus vraiment où il était inhumé. Une injustice désormais réparée, grâce à deux amateurs passionnés.

Tandis que le musée des Beaux-Arts de Dijon fait peau neuve, certains de ses plus illustres occupants sont partis en voyage : l'Amérique, l'Allemagne, la Belgique et, enfin, avant leur retour au bercail, Paris. Qui sont-ils ? Les pleurants du tombeau de Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Grâce à la remarquable scénographie proposée par le musée de Cluny, ils révèlent leur grâce infinie aux yeux des spectateurs au sein d'une exposition modeste par la taille mais d'une grande intensité.

Se transformer en diamant, être expédié en orbite... De nouveaux rites, parfois très surprenants, se développent. Des pratiques peu admises, voire interdites en France.

Lors d'une fouille préventive réalisée par l'INRAP, une occupation datée du VIe millénaire av. J.C. a été mise au jour à Saint-Pierre d'Autils.

Voilà plus de 100 ans que les archéologues recherchaient sa trace... Cela semblait vain jusqu'à ce qu'une nouvelle équipe, composée entre autres d'Erika Hancz et Norbert Pap, de l'université de Pécs, ne pose le problème autrement. Après avoir annoncé le 9 décembre 2015 qu'ils avaient retrouvé la tombe de Soliman le Magnifique, ils ont pu confirmer leurs dires grâce à des fouilles récentes menées à quelques kilomètres du château de Szigetvr dans le sud de la Hongrie.

Dans la Marne, le site de La Crayère à Vert-la-Gravelle a livré une nécropole de quatre hypogées, creusés dans une minière de silex exploitée au Néolithique. Situées au coeur de la plus forte concentration d'hypogées de France, les fouilles menées depuis 2013 tentent de reconstituer l'organisation du site et les étapes de son occupation.

Le musée national de Préhistoire aux Eyzies-de-Tayac commémore le centenaire de la découverte des premières sépultures néandertaliennes en France. Un hommage à l'humanité de ces premiers hommes