De nouveaux systèmes experts sont désormais capables de mettre en évidence les éventuels traitements - retouches ou montages - qui ont pu être appliqués à un cliché.

À l'heure où les fake news font les gros titres de manière régulière, une nouvelle technologie permettant de manipuler les informations audiovisuelles a récemment vu le jour. Grâce à celle-ci, une pratique nommé "deepfake", consistant notamment à poster des vidéos faisant dire à des personnalités ce qu'elles n'ont jamais dit, s'est développée. Comment fonctionne cette technologie et comment s'en prémunir ?

Le monde d'aujourd'hui charrie des milliards d'objets, d'images, d'infos... Mais aussi du toc, du bidon, du truqué.

Supprimer ou insérer un élément, modifier ici, accentuer là... A l'ère du numérique et de Photoshop, la falsification des images est devenue aussi aisée que difficile à repérer. C'était avant Tungstène, un logiciel capable de traquer la moindre retouche. Et ça marche ! Démonstration en images.

La technologie numérique appliquée à la manipulation des images rend les contrefaçons si faciles qu'on peut douter de l'authenticité des photographies : ce ne sont plus des preuves !

Avec les logiciels modernes, la falsification des photographies est devenue un jeu d'enfant difficile à déceler. Mais de nouvelles méthodes informatiques facilitent la détection des images truquées.

Sans lui, les médias auraient probablement continué de diffuser en boucle la fausse image de Ben Laden mort. Le procédé Tungstène, créé à la demande des services secrets français, détecte petites erreurs et grosses manips.