La monnaie unique du traité de Maastricht n'est pas la seule voie d'accès à l'Union économique et monétaire. Ce choix s'éclaire et trouve des justifications historiques, politiques et théoriques ; il comporte des avantages et des coûts spécifiques. Il doit être mis en balance avec des choix alternatifs : monnaie commune, monnaies parallèles ...

Depuis le début de la construction européenne, la problématique sociale est prise en compte et les questions relatives à l'unification de l'Europe en une zone de libre-échange sans modification des souverainetés nationales perdurent. Dans le but de maintenir la paix, la nécessité d'une Europe unie a mené à l'instauration d'un marché commun pour améliorer les conditions de vie des Européens.

Alors que l'euro vient de fêter ses dix ans, l'auteur constate que jamais les pays de la zone euro n'ont connu de tels écarts de croissance ou de chômage les uns par rapport aux autres. La monnaie, loin de favoriser la convergence souhaitée, déchaîne au contraire les forces centrifuges, désarticule la scène politique européenne ou française et alimente le ressentiment des nations.