Le Nouveau Musée national de Monaco offre une relecture de l'oeuvre mésestimé de Kees Van Dongen. Une rétrospective en forme d'étape d'un projet au long cours

La rétrospective présentée au Musée d'art moderne de la Ville de Paris brosse un artiste à l'ambition démesurée.

Peintre de l'avant-garde puis brillant portraitiste mondain, Van Dongen fut le fauve de la première et de la dernière heure. Le Nouveau Musée national de Monaco (NMNM) réévalue et complexifie le parcours de l'artiste.

Son goût pour la haute-société et son accointance avec le régime nazi ont éclipsé la modernité des années℗ fauves ® de Kees Van Dongen. Comme l'engagement social de celui qui reniait à ses débuts la peinture pour servir ℗ le peuple entier ®.

Des bordels aux salons de la haute société, Kees Van Dongen a peint la vie en rose et rouge, avant de s'éteindre en mai 1968 dans l'indifférence générale. · voir au musée d'Art moderne de la Ville de Paris.

Il a déshabillé mieux que personne la femme 1900 et fait scandale avec les Fauves d'abord, puis avec la touche canaille de ses portraits mondains des années 20.

Vingt ans après sa dernière rétrospective, Kees Van Dongen retrouve les cimaises du musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Quatre-vingt-dix tableaux des années parisiennes retracent la carrière d'un artiste partagé entre provocation et mondanités.