Le nouveau président, Abdelaziz Bouteflika, estime que la guerre civile est finie. Il semble en avoir convaincu Hubert Védrine, venu rétablir avec Alger des relations ébranlées par de nombreux malentendus.

Les Français se consolent mal de la perte de leur statut de "grande puissance". Pourtant, dans un monde dominé par l'hyperpuissance américaine, leur pays garde les moyens de faire entendre sa voix et de peser sur les grands événements...

Jacques Chirac lui fait autant confiance que Lionel Jospin. Si un ministre incarne la cohabitation, c'est bien sûr lui : Hubert Védrine, 51 ans, ministre des Affaires étrangères, ancien secrétaire général de l'Elysée sous Mitterrand et adepte, en diplomatie, d'un "Real-volontarisme" dont il s'est fait l'apôtre européen...

Pendant deux septennats, Hubert Védrine a été, pour la politique étrangère, le collaborateur direct du président de la République. Dans "Les Mondes de François Mitterrand", il fait le récit de ces quatorze ans d'action extérieure.

Quelle place et quel avenir pour les artistes français dans le monde ? Largement appuyée par l'action du ministère des Affaires étrangères, l'exportation de notre culture est un enjeu des années à venir.