Le vieillissement fait l'objet de très nombreuses recherches. La question la plus souvent posée est celle de ses effets sur les capacités mentales, et les mécanismes qui les expliquent.

Et s'il devenait possible de vivre jusqu'à cent ans, en pleine possession de ses moyens ? Possible et même banal ? Ce rêve, la biologie commence à lui donner consistance.

Avec le temps, les cellules de notre corps vieillissent, jusqu'à atteindre un stade, appelé ″sénescence″, où elles arrêtent de se diviser. En s'accumulant, ces cellules sont suspectées d'altérer le fonctionnement des organes. Et si, tout simplement, on les éliminait ? On parviendrait peut-être à prévenir les maladies liées à l'âge...

S'il est un phénomène qui défie la science, c'est bien la mort : pour en percer l'insondable mystère, les chercheurs n'ont d'autre choix que de l'étudier sous l'angle de... la vie.

Dans un pays où l'on compte déjà près de 10 000 centenaires, il était urgent de donner un coup de jeune à la recherche sur le vieillissement.

Vieillir en bonne santé et vivre plus longtemps : le rêve éternel de l'espèce humaine prend corps, grâce aux avancées de la génétique et de la gérontologie. On sait de mieux en mieux pourquoi et comment l'homme vieillit. Demain sans doute on saura ralentir le mécanisme, voire faire reculer la barrière mythique des 120 ans...

La vieillesse est un sujet de recherche de plus en plus d'actualité, au moins dans les pays développés où l'espérance de vie a fortement augmenté, et les chercheurs s'intéressent aux effets psychologiques du vieillissement.

En janvier dernier, la molécule DHEA, baptisée hardiment "pilule antivieillissement", a défrayé la chronique. De fait, cette hormone médiatique suscite de plus en plus de recherches...

Après l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) en 2001, une des plus grandes institutions de santé des Etats-Unis vient d'épingler la DHEA.

La molécule chère au professeur Baulieu n'est pas sans effet. Mais ce n'est pas la cure de jouvence annoncée par les médias.

On se la procurait sous le manteau : elle va être en vente libre. Mais que vaut cette "hormone antiâge" qui fait déjà courir les Américains ?

On retardera peut-être le vieillissement, mais pas à l'aide d'un élixir de jouvence. Plusieurs traitements antivieillissement devront inhiber divers mécanismes biochimiques délétères.