A quatre mois du procès Clearstream, il redouble de virulence. Et croit en son destin, comme jamais

Enigme. Grand politique ou espion au petit pied ? Enquête sur un intrigant aux deux visages

Villepin croit encore à son destin. Confidences.

Sur une étagère, une petite statue de Don Quichotte. Le dernier chef de gouvernement de Jacques Chirac occupe un bureau à deux pas de la place de l'Etoile, à Paris. Critique depuis des mois à l'égard de Nicolas Sarkozy, le voici qui durcit encore le ton sur plusieurs sujets essentiels : il dénonce ainsi l'engagement des troupes françaises en Afghanistan et s'inquiète de voir notre modèle républicain fragilisé par l'exécutif.

En route pour 2012. L'ancien Premier ministre, fortifié, dit-il, par l'injustice de l'épreuve du procès Clearstream, affirme sa très forte détermination. Carole Barjon explique dans quel état d'esprit il se prépare à affronter Sarkozy.

Durant un mois, Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin se sont affrontés. Après la violence et la haine, la justice doit se prononcer.

Même si, juridiquement, les juges lui donnent tort, l'ancien Premier ministre est persuadé que, politiquement, il a gagné. Au point de s'imaginer déjà en piste pour 2012.