Dans l'Aisne, le chef de l'Etat a tenu à restaurer le château de François 1er pour en faire un lieu dédié à la langue française. Conte de fées ou fait du prince ?

Habile chef d'orchestre pour les uns, prudent courtisan pour les autres, le conseiller culture de l'Elysée a supervisé le projet présidentiel.

À soixante-dix kilomètres au nord-est de Paris, on inaugure la Cité internationale de la langue française dans le splendide écrin Renaissance du château de Villers-Cotterêts. A l'orée du discret territoire picard, cette « maison des mots » se veut la maison de tous.

Grand projet présidentiel, la Cité internationale de la langue française va ouvrir ses portes. Visite.

Dans cette commune de l'Aisne aux mains du Rassemblement national depuis 2014, l'importante mobilisation contre la réforme des retraites suscite une indifférence résignée. À travers l'ambitieux projet de Cité internationale de la langue française, qui doit ouvrir en juin, Emmanuel Macron espère faire de cette ville-dortoir la tête de pont d'une reconquête républicaine. Une gageure là où, sous le calme apparent, la colère couve.

Menacé de ruine, le beau château de Villers-Cotterêts, construit au XVIe siècle pour François 1er, revit enfin en accueillant le grand projet culturel du président Macron : une ambitieuse et ludique Cité internationale de la langue française. Visite guidée en avant-première de cet outil totalement inédit.

Dirigée par le parti d’extrême droite depuis dix ans, la commune des Hauts-de-France a voté à 47 % pour Jordan Bardella aux élections européennes. Jocelyn Dessigny, lui aussi du RN, élu député au premier tour, a recueilli 53 % des voix des électeurs de la 5e circonscription de l'Aisne. "Politis" est allé à leur rencontre.