Fin août 2007, la plupart des producteurs pensaient que la récolte était perdue. Septembre les a sauvés. Bilan : un rouge sympathique, fruité, mais pas une année de garde.

2009 offre le pédigree des très grands bordeaux : 1947, 1929, 1893.

De la pluie jusqu'aux lampions, chaud et sec en août et à nouveau des hallebardes en octobre. Quelle année 2012 !

Tout au long de son histoire, le vignoble bordelais a vu se constituer des dynasties, souvent venues de toute l'Europe, qui ont assuré son rayonnement. Plus appréciées des Anglais que des Français, jusqu'au XIXème siècle, ses vins, notamment les crus classés, suscitent aujourd'hui bien des convoitises chez nos concitoyens fortunés. Les successeurs des Chartons voient grands. La preuve de cette reconquête : la construction de chais, signés des plus prestigieux architectes en vue. Un focus sur l'offre oenotouristique de ce terroir.

Délaissés ou mal aimés, les simples bordeaux peinent dans l'ombre des grands noms gonflés d'orgueil et vendus à prix d'or. Evincés par les vins méridionaux que la pensée médiatico-bachique porte aux nues, leur cote s'est effondrée. Une injuste situation qu'il convient de réparer, en redécouvrant, à prix tout doux, ces vins de charme et de plaisir.

Une femme, belge de surcroît, vient d'entrer, par la grande porte, chez Baron Philippe de Rothschils SA, propriétaire du célèbre Château Mouton Rotschild. Véronique Hombroekx dirige les marques du groupe dont le non moins célèbre Mouton Cadet. Un poste prestigieux supplémentaire pour notre compatriote après ceux exercés chez GB, Sara Lee ou encore Kraft Foods.