Dans le chef-d'oeuvre de Josef von Sternberg, « L'Impératrice rouge », Marlene Dietrich est au sommet de sa beauté. Un film toujours aussi subversif.

Pour évaluer pleinement la folie du dernier film de Josef von Sternberg, il faut savoir garder sa capacité d'étonnement: nous ne sommes qu'en 1953. Hitchcock n'a pas réalisé "Vertigo", ni Ford "La Prisonnière du désert", et encore moins "Frontière chinoise". Hollywood n'est pas encore rentré dans l'ère de ces chefs-d' oeuvre dérangés et post-classiques qui donnent le vertige.

2008 aura été l'année Sternberg. Tour à tour le Cinema ritrovato de Bologne, le festival de La Rochelle et la cinémathèque de Toulouse l'auront honoré et laissé les spectateurs éblouis par la vision de ses films.

Avec "L'Ange bleu", mausolée vivant offert à l'icône Marlène Dietrich, Josef von Sternberg a incarné un âge d'or du cinéma hollywoodien.

Deux films de Josef von Sternberg sortent en DVD : le tout premier, "The Salvation Hunters" (1925), et le cinquième film avec Marlene Dietrich, "Blonde Vénus" (1932).

La cinémathèque française a rendu hommage à Josef von Sernberg (du 10 janvier au 10 avril 2002). Ce n'était pas la première fois. Les cinéphiles français ont été parmi les premiers à dégager le génie de Sternberg de la beauté de Marlene Dietrich, sa création mémorable.