Alors qu'il est en vacances volontaires des White Stripes pour le premier album des Raconteurs, portrait de Jack White en héros protéiforme et moderne.

Jack White et ses raconteurs se souviennent du classic-rock de leur enfance, joué à fond sur l'autoradio d'une vieille Cadillac. Sans autre ambition qu'un plaisir tendrement agressif.

Nouveau jouet cassé et électrique du cerveau des White Stripes, The Dead Weather recycle le blues avec l'énergie du punk. Jack White a engagé quelques grognards et une pétroleuse : Alison des Kills

Elles s'appellent Meg, Alicia, Loretta, Alison. Il fait ça en groupe avec les White Stripes ou The Dead Weather, qui sortent un deuxième album. Il a aussi mis la main à celui de sa femme, la volcanique Karen Elson.

Il y a plus de cinquante ans, elle était la seule femme d'une bande qui alluma la mèche du rock'n'roll. Elle est la seule survivante de ce brasier : à 73 ans, Wanda Jackson a encore la flamme dans les yeux, ravivée par Jack White.

Supervisés par Jack White et conçus par l'archéo-musicologue Dean Blackwood, deux coffrets somptueux remettent en lumière les enregistrements du Label Paramount. Un voyage unique dans les entrailles de la musique américaine du début du XXe siècle.

Relativement discret ces dernières années, l'ex-White Stripes entre en éruption. Rencontre à Austin avec une bête polycéphale : patron de label, producteur stakhanoviste, membre de plusieurs groupes et chanteur en costume trois pièces.

Jack White est sur tous les fronts : un album solo jovial et fidèle à ses obsessions, un autre de reprises avec Neil Young et des concerts déjà complets à l'Olympia fin juin. Entre dentelle fine et roustons de bison, cet inventeur fou est le chenapan le plus passionnant du rock actuel.

L'ex-chanteur des White Stripes, dont "Seven nation Army" est devenu l'hymne des stades de foot, signe un deuxième album solo à la fois classique et moderne.