Vendredi 29 avril 2011, à 11h, à l'abbaye de Westminster, à Londres, le prince Harry mènera son grand frère William jusqu'à l'autel, pour le meilleur et pour le pire. En 1997, dans cette même église, les deux garçons, âgés de 15 et 13 ans, avaient assisté aux funérailles de leur mère, Diana, victime d'un accident de voiture à Paris. James Blunt, le chanteur de ″You're beautiful″, jouera à l'orgue. A la fin de la cérémonie, le prince et sa princesse Kate, rejoindront en carrosse Buckingham Palace où, le soir, Charles, le père de William, organisera un bal.

Depuis sa naissance, son destin fascine les médias, pour lesquels il reste, avant tout, le fils de Diana. Marié, le futur héritier du trône devra composer avec une curiosité redoublée.

Le torrent médiatique déclenché par l'annonce des fiançailles du prince William avec Kate Middleton en dit long sur la société britannique d'aujourd'hui. Et offre une distraction bienvenue à la déprime sociale.

Marions-les ! Rien de tel que de belles noces pour s'évader : miné par le krach financier de 2008, le Royaume-Uni revient en mondovision grâce à Kate et William. Mais le pays, soumis à un plan d'austérité drastique, est agité par une profonde crise sociale. En jeu : l'Etat providence, une invention britannique de l'après-guerre.