Lorsque nous évoquions, il y a quelques mois, la présentation de l'avant-dernier film de Michael Winterbottom - il a depuis tourné "The Road to Guantanamo", sorti au début du mois de juin 2006 -, c'était sur le mode optatif : Tristram Shandy n'est pas Harry Potter, ni la popularité de Laurence Sterne telle que l'on puisse imaginer les spectateurs se ruant en foule, dès la première séance (celle qui détermine immanquablement le destin d'un film) pour faire un triomphe aux aventures peu banales du gentilhomme anglais.

Le cinéaste britannique Michael Winterbottom a tourné, pendant l'été 1996, une histoire de guerre dans une ville qui commençait à revivre. Ou comment le cinéma s'empare d'une tragédie.

Peu appréciés dans leur pays, Mike Leigh, Ken Loach et Michael Winterbottom continuent pourtant de réaliser des films qui dépeignent la réalité sociale britannique..

Printemps 2002 : Jamal et Enayatullah, deux Afghans réfugiés dans un camp près de Peshawar, décident de se réfugier à Londres. S'ensuit un périple pénible, rythmé par les passeurs, les caches, les refuges, un périple qui mène les deux cousins du Pakistan à l'Iran, puis en Italie, en France, et en Grande-Bretagne.

The Killer Inside Me, nouvelle réalisation du cinéaste britannique, est la fidèle adaptation d'un livre de Jim Thompson, un roman noir qui donne un film plus noir encore et dérangeant.