Depuis son départ, en 1999, l'ancien président algérien, que l'on dit amer, se tient à distance des agitations et des intrigues du sérail.

En septembre 1998, le chef de l'Etat annonçait son départ et la tenue d'une élection présidentielle anticipée. Dix-huit après, "JA" a pu reconstituer les circonstances précises de ce tournant majeur dans l'histoire récente du pays.

Certains voient dans le prédécesseur de Bouteflika l'homme providentiel dont le pays a aujourd'hui besoin. Mais lui exclut tout net de reprendre du service à la tête de l'Etat.

Ce qui divise les parrains des divers clans militiares qui se disputent le pouvoir à Alger, ce n'est pas le problème de la lutte contre les intégristes mais le partage de la manne pétrolière et des bonnes affaires de l'import-export.

Les candidats à la présidence de l'Algérie savent qu'ils briguent une fonction à haut risque. Après l'assassinat de Boudiaf en 1992, le renoncement de Zeroual est un nouvel aveu d'échec...