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Le Déshonneur des poètes

Editeur :
Année de parution :
1986
33 p. : 16 cm
9782714301734
Benjamin Péret (1899-1959) est né à Rezé (Loire-Atlantique un 4 juillet. C’est de Nantes que Péret déboula en 1920 dans le cercle des dadaïstes parisiens.. Lors du "procès Barrès", Péret, revêtu d’une capote de soldat français, mais parlant allemand, incarne le "soldat inconnu" venant témoigner contre l’illustre propagandiste. Cette provocation exprimait théâtralement ce qui allait être le caractère constant, et le plus controversé, de la personnalité de Péret : un engagement absolu à la cause révolutionnaire, une hostilité inflexible à tout ce qui s’y oppose : l’armée, l’Église et, bientôt les staliniens. Signe de cette radicalisation, les poèmes de Je ne mange pas de ce pain-là (1936). Les années 1934-1936 sont aussi celles de la collaboration avec Picasso pour De derrière les fagots (1934), Ernst pour Je sublime (1936), Tanguy pour Trois cerises et une sardine. Mais la littérature ne lui suffit plus, lors de l’insurrection militaire en Espagne, il gagne la Catalogne comme délégué du parti ouvrier internationaliste, travaille à la radio du POUM....Il revient à Paris et est mobilisé en 1939 à Nantes et incarcéré pour activité subversives. Libéré sous caution, il ne tarde pas à franchir la ligne de Libéré sous caution, il ne tarde pas à franchir la ligne de démarcation pour rejoindre, à Marseille, Marseille, André Breton, et nombre d’artiste étrangers en attente de visa pour les Etats-Unis. À cause de son passé politique il n’obtient pas son visa et part pour le Mexique où il séjournera six ans avec sa compagne le peintre Remedios Varo. Il rentre en France en 1948 et tente de réactiver avec Breton le groupe surréaliste mais à l’heure où tous les chantres de la Résistance prolifèrent, son pamphlet, Le Déshonneur des poètes (1945), dirigé contre toute forme de poésie militante, lui retire beaucoup de sympathies...