Ile de Pâques. Au-delà des fantasmes
Bulletin : <>Cahiers de Science et vie 191 - mai 2020
Numéros de page :
pp.20-88
C'est l'île des superlatifs. Des mystères et d'un exotisme magnétique. Des horreurs et de la fascination irraisonnée. Rapa Nui, l'île de Pâques, est ainsi peu ou prou la terre la plus isolée de la planète, un confetti volcanique à demi noyé dans l'immensité de l'océan Pacifique. Le pays de statues aussi impressionnantes qu'énigmatiques, gisant abandonnées et déchues de leur piédestal. D'aucuns y ont vu une allégorie de la fin du monde, avec un peuple qui aurait exploité sans discernement son environnement jusqu'au point de non-retour, se condamnant ainsi lui-même. Sommaire. Cadrages. Rapa Nui... L'île de tous les fantasmes. "Découverte". L'effacement d'un peuple. Sciences. La mémoire retrouvée. Peuplement. Des marins venus de loin. Société. Un monde découpé en clans. Moai. La terre des géants. Religion. Quand les moai basculent. L'éternel retour de l'Homme-Oiseau. Ecriture. L'indéchiffrable rongorongo. Une galerie d'art rupestre à ciel ouvert. Ecocide. L'effondrement d'un mythe. Les Rapanui face à leur destin. Diego Munoz : "Les Rapanui réclament leur droit à l'autodétermination".