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Guillaume Pepy

Numéros de page :
4 p. / p. 10-12, 14
″C'est le plus beau job du monde″ , déclarait Guillaume Pepy lors de sa nomination à la présidence de la SNCF. Trois ans plus tard, le patron du groupe ferroviaire, pin's maison épinglé au revers de la veste, a gardé l'enthousiasme des premiers jours, même si le ″job″ n'a rien d'une sinécure. Il fallait le voir, samedi dernier, en direct de la gare de Chambéry, pester contre les vandales qui ont paralysé le trafic et bloqué plusieurs dizaines de milliers de voyageurs. Dans son bureau parisien, à Montparnasse, entouré de maquettes de trains, ce quinquagénaire vif et chaleureux se montre tout aussi passionné pour convaincre du bien-fondé de sa stratégie. Cet impatient a lancé une série de chantiers à marche forcée pour moderniser le groupe. ″Demain, dit-il, le train va être la colonne vertébrale de l'Europe des transports.″ Et Pepy n'entend pas rester sur le quai.