Zoom, en septembre 2010, sur le transport ferroviaire de marchandise qui continue à perdre des parts de marché malgré des atouts comme le coût énergétique et l'impact carbone. En raison d'une offre insuffisante et du prix très compétitif de la route. Cependant, le transport ferroviaire devrait être dopé en raison de la mise en oeuvre des recommandations issues du Grenelle de l'environnement (réduction de 20% du CO2 à l'horizon 2020) et le gouvernement s'est engagé à injecter 7 milliards d'euros dans les infrastructures. Points abordés : le rail pénalisé par le prix très compétitif de la route ; l'image propre du ferroviaire ; le rail a toute sa place en amont, entre les usines et les entrepôts ; la concurrence des small players pointe son nez ; RFF (Réseau Ferré de France) s'est revendiqué l'acteur central de la relance du fret ferroviaire ; la gestion des sillons est un élément essentiel du débat ; les autoroutes ferroviaires ont un vrai modèle économique ; les opérateurs de proximité, une alternative au service dit du wagon isolé ; la question d'homogénéisation de la signalisation des réseaux européens ; le salut peut venir de la concurrence. Données chiffrées. Avis d'expert. Encadré : Etats européens, la France n'est pas la seule à avoir du mal à imposer le rail.