Aller au contenu principal
couverture du document

Amour ou désamour du théâtre ?

01 juillet 2014
Numéros de page :
4 p. / p. 68-71
Dans un précédent numéro (406, décembre 2013), Georges Banu observait que le théâtre, tiraillé entre deux pôles contraires - le temps long du texte et le temps court de la représentation - semblait subir une certaine désaffection, une perte d'aura, face aux arts du vivant, tels que la danse et la performance, davantage plébiscités par le public. Il vient de consacrer un essai à cette question - "Amour et désamour du théâtre" (Actes Sud) - qu'il a reprise lors d'un cycle de rencontres au théâtre de l'Odéon, durant la saison 2013-2014, dont les intitulés - "Voir, ne pas voir", "Respirer ailleurs", "Humain, trop humain", "Fuir le théâtre" - interrogent non seulement la part d'étrangeté, mais aussi la part lumineuse, existentielle, que recèle une scène de théâtre. Qualités qui en font sa richesse et assurent sa pérennité.