Développement d'une offre compétitive par les villes périphériques aux quartiers d'affaires parisiens les plus prisés, afin d'attirer des entreprises dont la nature même de l'activité requiert un emplacement décentralisé. Pour corroborer ce constat, on note en effet que ce sont donc davantage la nature de l'activité, le besoin de déplacement des salariés selon la zone géographique, ou encore la réception clients qui permettent de déterminer réellement le choix de la localisation en centre-ville ou en périphérie, plutôt que le coût. Retour sur les atouts et les contraintes des grandes métropoles. Par ailleurs, la réflexion entourant le choix de l'implantation des locaux d'entreprise est d'autant plus importante que les nouveaux modes de travail influencent fortement les entreprises à revoir les modèles existants. Court entretien croisé avec Julie Valode-Rauber, directrice du Siec et Jean-Michel Silberstein, délégué général du Conseil national des centres commerciaux. A noter, également, que si l'Ile-de-France totalise 71% de l'ensemble des montants engagés dans l'Hexagone (17 milliards d'euros y ont été investis en 2014, +53%), la province n'est pas en reste, avec 6,3 Mds EUR d'investissements en 2014 (+58%).