Ça devait arriver : un jour, le cercle polaire deviendrait le cercle polar. A se demander si le mot polar ne vient pas, étymologiquement, de polaire plutôt que de police. « Police polaire », c'est d'ailleurs le nom de code qu'aurait pu prendre pour sa mission notre inspectrice Julie Malaure, partie enquêter sur les crimes dont la Norvège, la Suède, le Danemark, la Finlande ou l'Islande ont fait un produit d'exportation sonnant et trébuchant. Arnaldur Indridason, Camilla Lackberg, Stieg Larsson... Il suffit de prononcer leur nom pour penser glace au sang ou massacre au sauna. En matière de polar, le modèle nordique fait sa loi. Jusqu'à Lyon, où il sera mis à l'honneur pour la 15e édition du festival Quais du polar, du 29 au 31 mars 2019, dont "Le Point est partenaire". Notre journal y remet son prix du Polar européen, présidé par le juge Debré et décerné cette année à un Britannique féroce, Tiro Willocks, sorti victorieux d'une compétition où l'attendaient Antti Tuomainen, un Finlandais fan de champignons toxiques, et les « Piranhas » en Vespa de Roberto Saviano. Le Napolitain qui enquête sur la Mafia est lui aussi annoncé à Lyon. Ça va être chaud bouillant dans les fjords du Rhône et de la Saône. Sommaire. Balade sur le cercle polar. Les amoureux du noir... Quand Loustal croique Maigret. Le prix "Le Point" du Polar européen en 2019. T'es aux Quais, t'es bath... les rendez-vous à ne pas manquer à Lyon.