Le rayon vin ne rencontre plus son succès d'antan en France. En 2018, ses ventes en volume reculent de 3,7 % à 908,7 millions de litres vendus, et ses ventes en valeur baissent de 0,6 % à 4,2 milliards d'euros. Toutes les catégories sont concernées, avec le vin rouge en décroissance de 6,6 %, le vin blanc de 1,8 %, et le rosé de 0,2 %. La tendance est particulièrement marquante chez les millennials, soit les 18-35 ans, qui se tournent davantage vers la bière et les spiritueux plutôt que le vin. Les moins de 35 ans achètent moins de vin, moins de fois par an. Un consommateur sur deux de cette tranche d'âge se dit d'ailleurs néophyte en la matière, et seuls 6 % se considèrent comme connaisseurs. Pourtant, ils apprécient cette boisson : 61 % des 26-35 ans aiment le vin, et 44 % des 18-25 ans. Il y a donc un réel potentiel à exploiter pour les marques et distributeurs, s'ils prennent la peine de s'intéresser spécifiquement à ce public. Ce dernier souhaite notamment du vin de qualité, quitte à ce qu'il soit plus cher. Ils semblent très attentifs à l'origine et au goût du vin, et veulent pouvoir accéder rapidement à celui qui leur correspondra le mieux. Les vendeurs doivent jouer sur cette dimension conseil et accessibilité pour montrer aux jeunes qu'il n'y a pas forcément besoin de s'y connaître pour acheter du vin, notamment du bon vin. Des détails. Données chiffrées (valeur du marché, ventes en volume, évolution, etc.).