Aller au contenu principal

Motorisations alternatives et autopartage

Auteurs
Numéros de page :
pp.18, 20, 22
Longtemps constituées exclusivement (ou presque) de véhicules fonctionnant au diesel, les flottes d’entreprise tendent à se diversifier, en France, en 2019. Selon l’Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE), 2018 a été marqué par une baisse significative de l’immatriculation des véhicules diesel (- 5,2 % par rapport à l’année 2017) tandis que toutes les autres formes de motorisations enregistraient, elles, des progressions records : + 41 % pour les véhicules hybrides, +42 % pour les véhicules à essence et + 45 % pour les véhicules électriques. En cause : l’arrivée prochaine des nouvelles normes d’homologation et les restrictions de circulation concernant les véhicules les plus polluants. En parallèle, les chefs d'entreprise sont également de plus en plus tentés par des expériences d'autopartage. Une rationalisation de l'usage des véhicules qui fait suite à l’obligation depuis le 1er janvier 2018, pour les entreprises qui comptent plus de 100 salariés réunis sur un même site, d’élaborer des plans de déplacement visant à réduire l’utilisation de la voiture individuelle. Des précisions. Données chiffrées : en 2018, pour la troisième année consécutive, le marché du véhicule d'entreprise a affiché un bilan record à 818 648 véhicules immatriculés.