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Viande. Un constat de désamour, des esquisses de solution

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Numéros de page :
pp.26-28, 30, 32, 34
La baisse de la consommation de viande ne se dément pas en France en 2019, avec un nouveau recul de -2 % entre janvier et septembre pour le boeuf, -4,3 % pour le porc, -5,7 % pour le veau et -6,8 % pour l'agneau. Mais plus inquiétant pour la filière bovine, pour la première fois, les produits élaborés pèsent autant que les produits bruts. Or, ce sont dans ces derniers que se retrouvent les pièces les plus valorisées habituellement, et donc les plus chères. Leur succès en chute libre impacte durement les revenus de la filière, et les innovations foisonnantes au rayon des élaborés ne suffisent pas à retrouver l'équilibre de la rentabilité. Le secteur de la viande est donc à la recherche de solutions pour se sortir de cette mauvaise passe, et quelques solutions apparaissent. Les entreprises misent notamment sur une nouvelle communication auprès des consommateurs pour les rassurer sur la qualité et les bienfaits de la viande. Elles se tournent également vers de nouveaux modes de distribution, comme la proximité ou les magasins en propre, par exemple à travers des réseaux de boucherie dédiés. Certaines initiatives pourraient aussi inspirer les grands industriels, comme les steaks hachés de la marque C'est qui le patron ?!, élaborés selon les désirs des clients et plus avantageux pour les éleveurs. Quelques données chiffrées. Détails.