L’utilisation d’herbe dans la ration des bovins améliore la composition de la fraction lipidique de leur viande. En effet, par rapport à la viande de bovins finis à l’auge (ensilage de maïs ou concentré), celle d’animaux finis au pâturage contient des teneurs en lipides plus faibles et des proportions plus importantes en 18:3 n-3, EPA, DHA et CLA, acides gras (AG) connus pour leurs propriétés bénéfiques pour la santé humaine. L’herbe conservée sous forme d’ensilage a un impact légèrement plus faible sur les teneurs en acides gras polyinsaturés n-3 (AGPI n-3) de la viande que l’herbe fraiche.

Une paysanne bourguignonne défend un élevage respectueux de la nature, de l'animal et du consommateur. La seule vraie bonne viande provient de troupeaux nourris à l'herbe et abattus sans souffrance. La preuve par Le Boeuf éthique.

Depuis avril 2021, 100 % de la viande de boeuf proposée par l'enseigne Cora dans son rayon boucherie traditionnelle est locale ou labellisée Label Rouge. Ce virage intervient alors que la problématique du "mieux-manger" est de plus en plus présente dans l'esprit du consommateur, qui souhaite acheter des produits de meilleure qualité. La question de la rémunération des éleveurs entre aussi en jeu et le Label Rouge permet d'apporter des éléments de réponse. Pour appuyer son initiative, Cora a déployé une PLV dédiée dans ses magasins.

Après une année 2020 porteuse en grandes et moyennes surfaces, le marché français du boeuf a continué de bien se porter au premier semestre 2021. Les ventes de boeuf en volume ont augmenté de 7% au 2ème trimestre 2021 par rapport la même période en 2019. Une belle performance alors que le marché de la viande, toutes les espèces confondues, est en repli. Ses moteurs sont le haché et les gammes premium, grâce au Label Rouge. Le bio, quant à lui, patinerait. Explications. Données chiffrées.

En 2021, les achats de bœuf par les ménages sont restés supérieurs à ceux des niveaux d'avant crise avec une croissance de 4,3% par rapport à 2019. Certes, la croissance a été plus sage, mais la dynamique est toujours bien réelle. Deux segments ont le vent en poupe : les viandes cuisinées et les carpaccios. Par rapport aux autres viandes, le succès du boeuf s'explique par sa large cible, ses multiples possibilités, et son accessibilité en termes de pouvoir d'achat.

Baisse des vocations chez les éleveurs, sécheresse, anticipation dans les abattages... Le cheptel de bœuf se vide en France en 2022. La raréfaction de l'offre se montre préoccupante, la demande restant structurellement solide, malgré une baisse de la consommation en volume en 2022, mais avec une valorisation de l'offre. Malgré la crise de l'offre, les industriels innovent en lançant de nouvelles gammes.

La baisse de la consommation de viande ne se dément pas en France en 2019, avec un nouveau recul de -2 % entre janvier et septembre pour le boeuf, -4,3 % pour le porc, -5,7 % pour le veau et -6,8 % pour l'agneau. Mais plus inquiétant pour la filière bovine, pour la première fois, les produits élaborés pèsent autant que les produits bruts. Or, ce sont dans ces derniers que se retrouvent les pièces les plus valorisées habituellement, et donc les plus chères.

Sur un marché français de la boucherie toujours en berne, -1,9 % en 2019, les transformateurs de viande comptent sur la période estivale pour se relancer, contrairement à l'été précédent où les ventes de grillades, brochettes et plateaux avaient reculé de 6,9 %. L'heure est à l'innovation, avec de nouvelles références plutôt orientées haut de gamme, ainsi qu'aux labels, qui garantissent une viande saine et de qualité, des critères recherchés par les consommateurs. Les marques peuvent aussi moderniser d'anciennes gammes, en y ajoutant par exemple des sauces pour les remettre au goût du jour.

Alors que les ventes de boeuf ont diminué de 0,1% en volume en 2019 en France, pour un CA de 1,03 milliard d'euros, les ventes de boeuf Label Rouge ont progressé de 14,6% en volume. La filière a donc décidé d'atteindre 40% de ses ventes en Label Rouge d'ici 2023, contre 5% en 2018. Zoom sur le cahier des charges qui se durcit. Quelques données chiffrées.

Le marché français de la viande de boeuf a regagné en dynamisme avec la crise sanitaire du Covid-19, au printemps 2020. Selon Kantar Worldpanel, du 1er au 31 mars 2020, les ventes ont bondi en valeur de 5,4% et de 4,3 % en volume, tous circuits confondus. Du jamais vu pour la catégorie, marquée par un recul constant de sa consommation depuis presque trois décennies. Le marché poursuit sa mutation : la valorisation de la viande hachée et les conditions d'élevage constituent les sujets prioritaires. Détails. Données chiffrées clés sur le marché, en volume et en valeur.