L’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, l’arrestation du patron d’Interpol en Chine au mépris de toutes les règles internationales, les saillies répétées de Donald Trump contre la presse et maintenant l’élection au Brésil d’un nostalgique de la dictature, ouvertement raciste, misogyne et homophobe... attestent que le monde est entré dans une nouvelle ère : celle de la cruauté, où domine un sentiment d’impunité chez les puissants. Ben Salmane, Xi, Poutine, Bolsonaro, Salvini... "Autant de politiciens qui jouent la carte de l’homme fort et qui se présentent en défenseurs du peuple contre l’injustice", écrit "The Times". La faute à qui ? Aux États-Unis, dont le désengagement a ouvert la voie au désordre mondial, estime "The New York Times". Sommaire. Comme un relent des années 1930. Trump ou la loi de la jungle. Un monde sans limites. Seul le Brésil pouvait accoucher d'un Bolsonaro. Le retour de la Barbarie en politique. Matteo Salvini, le chef volontariste.