Si le oui l'emporte lors du référendum du 17 mai 2018, le chef de l'Etat burundais pourra rester au pouvoir jusqu'en 2034.

Au pouvoir depuis quinze ans et candidat à la présidentielle du 24 juin 2018, Recep Tayyip Erdogan bâtit un régime autocratique qui fait trembler l'Europe. Sommaire. Le dictateur. Les réseaux français d'Erdogan. Afrine, village martyr. Un calife aux petits soins pour l'Algérie.

Dans cet ébranlement général, les deux principaux protagonistes du processus, les Etats-Unis et la Chine, méritent une attention spéciale. La Chine, de son côté, continue de démentir nos grilles d'analyse habituelles. On croyait que son développement économique l'amènerait peu à peu sur un chemin démocratique. C'est à l'opposé vers une dictature d'un genre inédit qu'elle se dirige, dont Dominique de Rambures dégage les traits essentiels.

A l'issue du Conseil européen, "L'Express" a demandé à Bertrand Badie, professeur à Sciences po et auteur d'une oeuvre très prolifique consacrée aux relations internationales, de diagnostiquer cette pathologie : le populisme.

Jair Bolsonaro, le candidat d'extrême droite à la présidentielle, fait la course en tête. Effet de nostalgie ?

Bluffées par le sémillant prince héritier saoudien, les chancelleries et l'opinion occidentales redécouvrent avec l'assassinat de Jamal Khashoggi les vraies moeurs du despote favori de Donald Trump. PAR

Quelles seront les conséquences de la victoire d’Erdogan sur une société clivée à l’extrême ? Ce journaliste du quotidien turc de gauche "Birgün" s’inquiète. D’autant que le président jouit désormais de pouvoirs démesurés. En contrepoint de l'article, une analyse de la "Süddeutsche Zeitung" intitulée "Une bonne nouvelle pour Bruxelles".