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Mady Mesplé

Numéros de page :
pp.14-15
Longtemps il fallait se lever de bonne heure pour me faire associer Mady Mesplé à autre chose qu'une image surannée, confinée, de l'art lyrique : escarpolette, cocottes et crinoline le dimanche à la télé - cette télé des années soixante-dix qui lui faisait bizarrement incarner la Malibran dans un Lucien Leuwen filmé par Claude Autant-Lara. Vous avez dit "qualité française" ? Pour qui s'est attaché à l'opéra vers 1980, régnait de surcroît une sorte de dogmatisme qui dans le répertoire orné de l'âge romantique faisait de Callas le mètre étalon sans discussion, quel que soit le rôle. Pauvre Lucia !