En cette rentrée 2020, chacun se revendique "résilient" face à la crise sanitaire, économique et sociale, qu'il soit acteur économique, responsable politique ou même personne physique. D'ailleurs la feuille de route de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), adoptée en juin dernier, trace la perspective de "pactes de résilience territoriale". D'où notre interrogation à son directeur général, Yves Le Breton : cette nouvelle notion pourrait-elle se substituer à celle de cohésion des territoires" ? Prudence de la réponse : "Il ne s'agit pas de remplacer un concept par un autre [...] mais les stratégies de résilience vont prendre une place croissante dans l'action publique." Notre dossier en donne de nombreux exemples. Sommaire. Les ressorts de la résilience territoriale. "Etre à la hauteur de ce qui nous arrive". Gagner en résilience. "Un rôle de 'jardinier' pour la puissance publique". A Marseille, un Lab'urbain pour anticiper. Mégalopoles, le devoir d'innovation. Pour une mobilité raisonnée. Il était une fois les espaces publics. La bataille des usages. De la "smart" à la "safe city". Les tiers-lieux, centrifugeuses de projets. A Lille, un projet alimentaire territorial. L'entrepreneuriat social, un vivier de bonnes pratiques. Défense du réseau des hôpitaux de proximité. Comment agir dans les "territoires oubliés" ?