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Belles et scandaleuses

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pp.40-57
Cinéaste du mystère féminin, Claude Chabrol n'a de cesse, tout au long de sa filmographie, de préciser et d'approfondir sa vision des femmes. Mettant en scène à ses débuts une femme volcanique et spontanée (Bernadette Lafont),Chabrol passe avec Stephane Audran et Isabelle Huppert à des personnages plus opaques et retenus. A partir des années 1990, sans doute inspiré par la personnalité d'Huppert, dont il apprécie beaucoup le sens de l'humour, il mêle à cette opacité une bonne dose d'ironie et de fantaisie. Mais de ses premiers à ses derniers films, les femmes filmées par Chabrol sont belles et scandaleuses. Sommaire. La violente ambivalence des femmes. "Chabrol n'était pas féministe". Celle par qui le scandale arrive. "Chabrol ne travaillait pas dans la douleur". L'art d'être prisonnière. "Chabrol avait l'utopie d'embrasser la condition féminine dans son intégralité". "La femme et le crime sont des sources de complexité". Au nom d'Huppert. "Chabrol trouvait les femmes à la fois authentiques et plus fourbes". La rousse chabrolienne.