La |Nature dans le cinéma contemporain
Bulletin : Positif 676 - juin 2017
Numéros de page :
pp.96-104, 106-119
La nature a envahi les cimaises de nos musées en ce début de printemps. De l'impressionnante exposition "Jardins", coordonnée par Laurent Le Bon, au Grand Palais, où le cinéma est présent - de "Meurtre dans un jardin anlgais" de Greenaway, à "Edward aux mains d'argent" de Tim Burton, du "Jardinier et le Petit espiègle" des frères Lumière à "L'Année dernière à Marienbad" de Resnais-, jusqu'aux deux expositions consacrées à Camille Pissaro au musée du Luxembourg et au musée Marmottan Monet. Comme en écho, le Festival de l'histoire de l'art qui se tient à Fontainebleau les 2, 3 et 4 juin 2017 a choisi comme thème la nature avec un cycle de films sont "Positif" est partenaire. Ce dossier rime avec celui de mai 2015 (n°649), coordonné par Pascal Binétruy, qui étudiait le paysage et ses métamorphoses, des "désirables jardins" de Rohmer à Pialat à la campagne, de Fellini au bord de la mer à Griffith en Arcadie. Nous avons voulu aborder, cette fois, les très rares paysagistes du cinéma contemporain : Malick, Boorman, Jane Campion et Bruno Dumont, tout en nous laissant dériver sur les fleuves cinématographiques avec quelques incursions chez Kubrick et Paul Thomas Anderson. Sommaire. La nature et le paysage. Le fleuve au cinéma. La nature est une rivière qui coule dans la nuit. La leçon de nature de Jane Campion. Terrence Malick. Les paysages de Bruno Dumont. Entretien avec Myoung-Jin Cha et Thierry Dufrêne