Aller au contenu principal

"Les Garçons sauvages" de Bertrand Mandico

Numéros de page :
pp.32-33, 64-73
Depuis la fin des années 90, Bertrand Mandico façonne des courts et moyens métrages ne relevant d'aucune catégorie identifiée. On y croise aussi bien des cinéastes oubliés dans la campagne polonaise ("Boro in the Bo"x), qu'une Jeanne d'Arc défigurée errant sur les champs de bataille ("Y-a-t-il une vierge encore vivante ?") ou les fées de Jacques Demy prises de fièvre pornographique ("Notre-Dame des hormones"). Pour son premier long métrage, il coule son univers dans celui du récit d'aventure, entre Jules Verne, Stevenson et William Golding, et fait revenir ce qu'on croyait à jamais perdu dans le cinéma français : la féérie et le roman noir, l'érotisme et sa soeur de sang la poésie.
Note Générale : Critique complétée par l'interview de Bertrand Mandico, pp 64-73.