Il y a du nouveau dans les écoles et les facs de cinéma. Ce dossier de mars sur l'enseignement du cinéma dans le supérieur vient actualiser le "Guide du futur cinéaste" (mars 2012, no 672) et "La parole aux étudiants" (mars 2014, no 698). Il fallait rendre visite à l'école Kourtrajmé sous les feux des projecteurs depuis la sortie des "Misérables" de l'un de l'un de ses fondateurs, Ladj Ly, et qui vai déménager dans les semaines à venir de Clichy à Montfermeil. Il fallait aussi se rendre à CinéFabrique, à Lyon, nouvelle école publique qui s'est vite fait une réputation. Ce dossier est aussi l'occasion de comprendre ce qui se passe à la Fémis, et à Louis-Lumière dont nous avions annoncé il y a un an le changement de direction. Comment ses veilles institutions s'adaptent-elles aux temps bouleversés que nous vivons ? De son côté, l'université va subir une nouvelle réforme qui met les enseignants en ébullition. Le langage managérial, comme partout, s'invite à l'université et l'obsession phathologique du profit et de la concurrence aveugle les auteurs de la réforme, qui ne prennent pas en compte la spécificité de l'enseignement et de la recherche en sciences humaines, en arts, en cinéma. Sommaire. Kourtrajmé, le grand atelier. CinéFrabrique : les portes grandes ouvertes. L'ENSAV, école décentralisée. Prép'art, langage pluriel. Lumière, Fémis : dernières nouvelles. Le fil de l'émotion. L'analyse filmique est un entraînement de shaolin. L'université : éloge d'un service public. Université année zéro. Manifeste. Pour une approche du cinéma incluant la pratique et la création à l'université.