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Anthony Chen "Wet Season"

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pp.22-27
Après "Ilo Ilo", Caméra d'or à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes en 2013, Anthony Chen a tenté de bâtir une production anglo-saxonne depuis Londres, mais l'entreprise n'a pas encore abouti. Dans "Wet Season", son deuxième film, il revient à ses racines : Singapour, petit territoire isolé, mais un des plus riches au monde, multiethnique, multilingue, multireligieux. Des personnages solitaires, parce que abandonnés, s'y croisent et tentent de communiquer. Une chronique des sentiments de peu de paroles, faite de creux et de temps forts, qui parle d'identité, de relations, de choix de vie, avec une délicatesse, un sens des nuances, et des émotions, qui ne sont pas si fréquents dans un monde asiatique davantage tourné vers le spectaculaire et la consommation. Un film singulier en tout cas dans une cinématographie qui se cherche et peut aussi s'accomplir. Sommaire. Le style et le contenu, critique du film. Voir Singapour à distance. Entretien avec Anthony Chen.