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Bo Widerberg "La Beauté des choses". Amours, bas nylon et coucou suisse

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pp.84-85
La réédition des films majeurs de Widerberg, dont "La Beauté des choses" (1995) est l'oeuvre ultime, aura permis aux jeunes cinéphiles de placer un troisième nom sur la carte du cinéma suédois, à côté de Sjostrom et Bergman. Moins lyrique que le premier, plus social que le second, Widerberg s'est attaché, dès ses premiers essais ("Le Péché suédois", 1962 ; "Le Quartier du corbeau", 1963), à aborder ce qu'il appelait les « relations horizontales » entre les êtres, celles-ci se devant d'être interrogées à partir de leur rapport au quotidien, surdéterminé par une conscience aiguë de la lutte des classes.