Raoul Ruiz ou le réalisme magique
Bulletin : Positif 611 - janvier 2012
Numéros de page :
24 p. / p. 88-112
Un dossier sur Raoul Ruiz s'imposait, quatre mois après sa disparition. Comme celui consacré à Eric Rohmer, il y a exactement un an. Voilà deux artistes farouchement individualistes, profondément originaux, attachés au langage, qui ont su creuser leur sillon pendant des décennies, indifférents aux modes et utilisant le système pour travailler le plus souvent à la marge. Là s'arrête la comparaison, les contes moraux et le classicisme de l'un étant on ne peut plus éloignés du baroque et des récits labyrinthiques au long cours de l'artiste sud-américain.