L'art de Françoise Pétrovitch chuchote à nos yeux : il "chuchenchante" même... Sur le papier, avec lequel l'artiste fait corps en y faisant danser son pinceau, les lavis dessinent des instants suspendus, des êtres en métamorphose, un bestiaire familier. Le Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la culture lui consacre une grande rétrospective à partir d'octobre, à Landerneau. A cette occasion, nous l'avons rencontrée dans son refuge normand, un havre de paix où le bruit de l'effervescence parisienne laisse place aux pépiements des oiseaux.