Des start-up, grands groupes industriels, distributeurs et fonds d'investissement se pressent sur le marché français des produits végétaux. Un marché très dynamique à l'échelle mondiale, européenne (CA estimé à 3,6 milliards d'euros en 2020) et en France (356 millions EUR, selon Xerfi). Mais le marché français n'évolue pas aussi vite qu'à l'étranger. Ses ventes devraient atteindre 400 millions d'euros en 2022, puis baisser à 394 M EUR pour 2025 d'après Xerfi. Iri l'estime quant à lui à 468 M EUR en cumul annuel mobile à octobre 2021. L'objectif des acteurs positionnés sur ce marché de niche est de le transformer en marché de masse. Les grands industriels sont prêts à lancer des marques dédiées, tandis que les distributeurs visent à animer le marché. Toutefois, leurs MDD restent prudentes. Surtout, pour que ces produits entrent dans les moeurs, il faut qu'ils soient bons. Explications et détails. Données chiffrées. Graphiques : répartition du CA du végétal par types de produits (boissons, ultrafrais, traiteur, crèmes végétales, autres) ; poids du végétal dans différents marchés en % (boissons, ultrafrais, crèmes, traiteur frais, glaces en pot, traiteur surgelé, fromage) ; croissance en valeur du marché du végétal en 2020 et 2021 par rapport à l'année précédente en % (source : Nielsen scanTrack, tous circuits GMS).