Ruben Ostlund : "Je suis fatigué de parler de politique comme si c'était du foot"
Bulletin : So film 93
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pp.26-29
Moralisateur cynique pour les uns, satiriste truculent pour les autres, le cinéaste suédois s'est attribué cette année une deuxième Palme d'or (après "The Square" en 2017) grâce à "Sans filtre" (en salles le 2S septembre), une fable explosive sur la lutte des classes moderne. Son point d'ancrage ? Une croisière de luxe qui tourne mal et où se mêlent oligarques russes, mannequins naïfs et staff de bord. Enchanté à l'idée de ne pas plaire à tout le monde, il disserte sur l'économie de marché, le milieu de la mode et l'inculture des hommes politiques en Suède.