Télé, radio, réseaux... Qui sont les plus prescripteurs ?
Bulletin : LH le magazine juin 2021
Numéros de page :
pp.36-59
Les canaux de prescription littéraire se multiplient en 2021. Si la télévision reste numéro 1 en étant jugée très prescriptrices par 44 % des libraires, les médias numériques s'imposent de plus en plus dans le paysage. 34 % des libraires citent les webtv et YouTubers comme de nouveaux relais de communication, contre 4 % en 2018, et 30 % évoquent les réseaux sociaux, alors qu'ils n'étaient aussi que 4 % trois ans plus tôt. Constat similaire pour la presse en ligne, passée de 2 à 24 %. En revanche, la radio est moins citée, de même que les magazines féminins, qui se sont écroulés en passant de 23 à 2 %. Télévisions et médias numériques apparaissent comme complémentaires pour toucher différents publics. Mais le paysage reste mouvant et rien n'est fixé : ainsi, des acteurs comme Netfilx peuvent occuper une place déterminante lorsqu'ils réalisent une adaptation littéraire, alors que des modes de diffusion plus confidentiels, tels que les podcasts, permettent de toucher des communautés généralement plus engagées. Sommaire. François Busnel, animateur de "La grande librairie" : "Je me sens libraire". Télé, radio, réseaux... Qui sont les plus prescripteurs ? L'impact des médias en chiffres. "Quotidien", "C à vous"... La forte percée des talk-shows. Augustin Trapenard et Renaud Le Van Kim : "Offrir à l'écrivain une parole qui ne soit pas promotionnelle". Laurence Bloch, directrice de France Inter : "Il y a du livre partout dans la grille". Trois libraires face aux médias. Netflix, le plus puissant des influenceurs ? Dans les petits secrets des services de presse. Podcasts : le nouveau pouvoir des communautés. Kimberley Burns, cofondatrice de Broadside Pr : "Aux Etats-Unis, les clubs de lecture comme celui d'Oprah Winfrey sont très puissants". Dossier. Quelques données chiffrées.