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Parcoursup : les dessous d'un "bug"

Numéros de page :
pp.10-14
L'application web Parcoursup a été lancée en 2018 par le gouvernement pour recueillir et gérer les vœux d'affectation des futurs étudiants de l'enseignement supérieur public français. Pour sa première année, elle est pointée du doigt pour sa lenteur et son opacité. Certains soupçonnent même des pratiques discriminatoires. Ainsi, au 22 août, seuls 60,4 % des candidats avaient définitivement validé leur affectation. Les étudiants ont dû faire face à une interminable attente. Les conditions d'examen des candidatures posent également question. Dans les filières très sollicitées, les équipes enseignantes se sont trouvées dans l'incapacité d'examiner sérieusement les milliers de dossiers déposés. De plus, les critères de sélection font débat : comment ont été sélectionnés les candidats ? Pour l'heure, personne ne le sait. Analyse. Peu de chiffres.