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Copernicus, le futur oeil de l'Europe sur la Terre

01 juin 2014
Numéros de page :
2 p. / p. 14-15
Le 3 avril dernier, une fusée Soyouz a placé sur orbite le satellite Sentinel-1A, premier d'une flottille de plus de dix satellites d'observation de la Terre qui seront progressivement mis en service d'ici fin de la décennie. Les Sentinel représentent la composante spatiale du programme Copernicus, financé conjointement par l'Union européenne et par l'Agence spatiale européenne. L'objectif de ce programme de 3,8 milliards d'euros est double. D'abord, livrer des données homogènes et continues sur une décennie au moins, qui feront de l'Europe un acteur de premier plan dans l'observation de la Terre. Ensuite, offrir à tous les citoyens un service d'information en temps réel et de prévision sur la qualité de l'air, l'état des sols, le niveau des mers ou les catastrophes naturelles. Cathy Clerbaux, directrice de recherche au Laboratoire Atmosphères, milieux, observations spatiales, (Latmos, CNRS/UMPC/UVSQ), a contribué à la conception des instruments de Sentinel-5, et participe au service Atmosphère du programme Copernicus. Elle nous explique ici les enjeux de ce projet ambitieux.