Le Film criminel contemporain, du "Parrain" à "Sherlock Holmes"
Bulletin : Positif 689 - juillet 2018
01 juillet 2018
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pp.4-14, 16-22, 24-34, 36-65
Dès les années 1950, "Positif" se faisait l'avocat du cinéma de genre, alors peu prisé, en arborant en couverture "Bas les masques" de Brooks ou "Du plomb pour l'inspecteur" de Quine et en s'enthousiasmant pour Aldrich et Mann. L'intérêt envers le film criminel ne s'est jamais démenti jusqu'à cet ensemble qui l'embrasse dans sa diversité géographique (États-Unis, France, Italie, Espagne, Allemagne, Inde), tout en se limitant aux films des cinquante dernières années. Sommaire. Le jeu n'est jamais fini, de quelques récents "Sherlock Holmes". A travers un miroir, obscurément, perte d'identité et fin du mythe. Des noms, des corps et un mug : sur "The Usual Suspects" comme oeuvre de cinéma. Tales of true crime, séries criminelles américaines aux frontières du réel. Autopsie du thriller espagnol. Les cinémas indiens : des crimes au pluriel. Ram Gopal Varma, un cinéma criminel indien. Entretien avec Hélène Cattet et Bruno Forzani : s'approprier les codes du giallo. Singularités de Michel Deville. Le mystérieux Maurice de Canonge. Entretien avec Christian Petzold : "Le crime offre aussi la possibilité d'être pleinement humain". Entretien avec Brian De Palma : "Je ne vois pas mes films comme des films criminels". Filmer la loi, la scène de procès chez Lumet. Un blâme très documenté, Martin Scorsese et la Mafia. Du grand geste à la posture et à la pose (sur "Le Parrain"). Sélection DVD de films criminels.