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Paroles de fantôme

01 avril 2009
Numéros de page :
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Et si raconter sa vie passait nécessairement par le récit de la vie de l'Autre ? Et s'il n'était possible d'accéder aux secrets de son existence qu'en opérant un détour par ceux d'un ancêtre, presque inconnu, qu'il faut alors imaginer ? Par un procédé narratif original, Alain Fleischer se glisse dans la peau d'un oncle, mort à 27 ans, dans un train, quelque part entre la Pologne et la Hongrie, un jour d'avril 1944. Né en janvier 1944, l'auteur s'empare de ces quelques mois en commun pour en faire le pivot de ses deux vies, si différentes, et dans lesquelles pourtant se tissent des liens, ténus mais bien réels