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Chemins qui mènent à Rome

16 avril 2012
Numéros de page :
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Pour la philosophe Simone Weil, l'Empire romain avait incarné le culte de la force et le mépris des étrangers, des esclaves et des vaincus ; il avait oublié les leçons de la ″source grecque″ et tenté d'annihiler les autres formes de culture (gauloise, par exemple). Même s'il évoque dans son ″Connais-toi toi-même″ la ″lumière grecque″ et salue la permanence de l'héritage platonicien, Lucien Jerphagnon porte sur Rome et sa longue histoire un regard plus indulgent, admiratif même. Ce recueil, hélas posthume, de textes pour la plupart publiés dans des revues destinées au grand public, et qui jouent avec brio d'une vaste érudition mêlée d'humour, accompagne parfaitement la réédition en un fort volume, dans la collection ″Bouquins″, de son ″Histoire de la Rome antique″ et de son étude sur ″Les Divins Césars″.