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La Fnac ou les avatars du marketing culturel

01 décembre 2009
Numéros de page :
2 p. / p. 4-5
Le commerce des produits culturels repose sur un paradoxe : il organise une consommation de masse en flattant les distinctions individuelles. Concilier ainsi les aspirations contradictoires des classes moyennes en ascension, telle fut l'idée développée par les dirigeants de la Fnac au cours des années 1960. Quatre décennies plus tard, l'enseigne des connaisseurs branchés s'est métamorphosée en supermarché du divertissement. Pris en tenaille entre les exigences de son propriétaire et les bouleversements du marché des loisirs, le modèle bat de l'aile.