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De la plume à la pellicule

01 décembre 2014
Numéros de page :
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Dès la fin des années 1910, lorsque la pensée s'est intéressée à l'image et que le divertissement d'ilotes a été considéré comme un art (on simplifie un peu), les théoriciens n'ont cessé d'être tentés par la pratique : pourquoi ne pas tâcher d'illustrer sa position personnelle en prouvant que l'on peut faire mieux que ceux dont on chronique les films ? Depuis les grands précurseurs, Louis Delluc et Germaine Dulac, jusqu'aux petits récents, Thierry Jousse ou Serge Bozon, le chemin du cinéma est ainsi ponctué de ces franchisseurs de lignes, lâchant le stylo pour la caméra. Ont-ils tous bien fait de changer de moyen d'expression, ceci est une autre histoire.