Une nouvelle ère pour les agonistes des récepteurs du glucagon-like peptide-1
Bulletin : RMLG. Revue médicale de Liège 78
01 janvier 2023
Numéros de page :
6 p. / p. 40-45 : ill.
Les agonistes du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) ont une place de choix dans la prise en charge des patients avec un diabète de type 2 (DT2). Non seulement ils améliorent le contrôle glycémique sans provoquer des hypoglycémies et font perdre du poids, mais ils protègent également contre les maladies cardiovasculaires athéromateuses. Une augmentation de la posologie de trois d’entre eux (liraglutide, sémaglutide, dulaglutide) a permis de meilleurs résultats glycémiques et surtout une plus grande perte pondérale. Le liraglutide, à la dose de 3,0 mg/jour, et le sémaglutide, à la dose de 2,4 mg/semaine, ont d’ailleurs reçu l’indication pour le traitement de l’obésité. Une innovation récente consiste dans le développement d’agonistes unimoléculaires doubles ciblant les récepteurs du GLP-1 et du GIP («glucose-dependent insulinotropic polypeptide») (tirzépatide) ou les récepteurs du GLP-1 et du glucagon (cotadutide). Le tirzépatide, dans le programme SURPASS, a montré des réductions importantes du taux d’hémoglobine glyquée et du poids corporel, supérieures à celles observées avec le dulaglutide ou le sémaglutide. Il a reçu l’indication du traitement du DT2 et est actuellement testé dans l’obésité (programme SURMOUNT). Des triagonistes GIP/GLP-1/glucagon sont également développés pour le traitement du DT2 et de l’obésité, avec des perspectives également dans la stéatopathie hépatique.