Un anniversaire, ça se fête ! Il y a cinquante ans, des visionnaires, dont Jacques Pictet, le fondateur de "LSA", ont créé Gencod, qui deviendra plus tard GS1 France, membre de GS1 International, une organisation globale présente dans plus de 150 pays. En créant cet organisme paritaire industrie-commerce dans une logique de progrès commun, ils voulaient travailler sur un langage universel. C’était le début d’une grande aventure, avec le fameux code EAN 13 – le code-barres –, qui symbolise tant la consommation d’aujourd’hui, mais aussi avec le début de l’EDI, les échanges de données informatisés entre enseignes et marques. Pour commémorer cet événement, on aurait pu se contenter de belles photos souvenirs montrant, par exemple, le premier magasin en France qui se dota de scanners aux caisses (l’Euromarché d’Évry, en novembre 1980). Mais parce que nous abordons une époque charnière, celle de l’impérieuse nécessité de la transparence et de l’efficacité opérationnelle, mais aussi celle de l’essor de l’économie circulaire, la rédaction de "LSA", en partenariat avec GS1 France, a décidé de ne pas se tourner vers le passé mais vers l’avenir. Vers le QR Code augmenté GS1, véritable code-barres 2.0 qui remplacera progressivement ce bon vieil EAN 13 sur les emballages et qui offrira beaucoup de nouveaux usages (interaction avec le consommateur, lutte contre le gaspillage, traçabilité…). La lecture de deux interviews et des comptes rendus de trois tables rondes vont vous permettre de mieux comprendre les enjeux de cette révolution. Sommaire. Philippe Lemoine, GS1 France : "Notre métier est d'identifier, pour développer les échanges". Quand l'information produits deviendra dynamique. La donnée, solution pour en dire plus à propos de ses emballages. Une aide à l'avènement d'une économie plus circulaire. Xavier Barras et Didier Veloso, GS1 France : "Une période de transition de cinq à dix ans sera nécessaire". Dossier. Pas de chiffres.