Il faut saluer le courage et la ténacité du directeur de la Mostra, Alberto Barbera, du président de la Biennale de Venise, Roberto Cicutto, et de leur équipe, d'avoir réussi à maintenir la 77e édition de ce grand festival international de cinéma en période de pandémie, après les annulations de Canne et de Locarno. Contrairement à l'article du "Monde" en date du 7 septembre 2020, titrant à mi-parcours de la manifestation avec une mauvaise foi inepte, "Une Mostra atone, dans un climat de haute sécurité sanitaire", l'organisation s'est avérée remarquable au regard des enjeux de sécurité, autant par le risque terroriste que par celui de Covid-19 : contrôles, masque porté en permanence, prise de température à l'entrée de la salle, réservation électronique pour éviter les queues, un siège occupé sur deux, voilà comment les bonnes mesures ont été prises et suivies. Fort de cette organisation, l'ambiance est restée conviviale et détendu. Sommaire. Présentation. Primo tempo. Un tailleur rouge et des cartes postales, sélection officielle (suite). Molécules vénitiennes. Des rigolades aux bâillements.